mardi 22 octobre 2013

ENVIRONNEMENT

Pollution : le plan de protection de l’atmosphère révisé

Une révision du Plan de protection de l’atmosphère (PPA) du Rhône, l’Ain et l’Isère est actuellement soumise à une enquête publique. Elle a pour objectif de diminuer les niveaux de polluants atmosphériques à des niveaux réglementaires à l’horizon 2015. Car, dans la région lyonnaise notamment, ils dépassent fréquemment la norme autorisée.

pollution à Lyon ()
 
Régulièrement, on atteint dans l’agglomération lyonnaise des niveaux de pollution aux particules fines et dioxyde d’azote élevés. Le premier plan de protection de l’atmosphère (PPA) adopté en 2008 n’a pas permis de ramener cette pollution à un niveau « satisfaisant », selon un communiqué de la préfecture. Un nouveau PPA a donc été élaboré et est actuellement soumis à une enquête publique. Il concerne 115 communes du Rhône, de l’Ain et de l’Isère.
Le document, long de 165 pages, constate un dépassement des valeurs réglementaires essentiellement le long des axes routiers et autours de trois des cinq zones industrielles de la région. Il s’attarde particulièrement sur deux grands domaines : l’industrie et l’urbanisme. Le transport et les habitudes des particuliers constituent finalement une petite partie du nouveau PPA proposé.

Le chauffage au bois des particuliers visé

Toutefois, le chauffage au bois des habitants de la zone concernées est responsable en partie de la pollution de l’air en particules fines. Le nouveau plan prévoit donc une sensibilisation pour un meilleur équipement des ménages. Une étude devrait évaluer la qualité des installations existantes et certaines pourraient être remplacées. Un arrêté préfectoral devrait par ailleurs interdire de brûler des déchets verts (ou biomasse), y compris pour le secteur agricole. Une autre étude est prévue pour évaluer la possibilité réguler, « voire d’interdire », selon le texte, les véhicules particuliers les plus polluants en zone PPA - un sujet politiquement explosif. A priori, la version révisée du PPA sera mise en œuvre dès l'année prochaine.


Une pollution inédite empoisonne l'air de Pékin


En 2012, les particules nocives auraient fait plus de 8600 morts rien que dans les quatre plus grandes villes chinoises.
Un indice 755… sur une échelle qui ne va que jusqu'à 500! La pollution a atteint un nouveau niveau record ce week-end à Pékin, selon les mesures de l'ambassade américaine. Comme l'écrit le New York Times, toute la capitale ressemblait au «coin fumeur d'un lounge d'aéroport». Elle était plongée dans un épais brouillard lourdement chargé en particules fines, très dangereuses pour la santé.
Les autorités ont recommandé aux enfants ainsi qu'aux personnes vulnérables de rester chez eux et les activités de plein air ont été déconseillées pour tous. Ce nuage nocif pourrait stagner jusqu'en milieu de semaine. Cette fois-ci, même les mesures officielles ont rendu compte de la gravité de la situation. Le Bureau des mesures environnementales de Pékin a reconnu que l'indice a atteint la valeur maximale de 500. Du jamais vu. Les mesures ont atteint des niveaux 45 fois supérieurs aux seuils définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les autorités de Pékin ont précisé que la densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) - celles qui pénètrent le plus profondément dans les poumons - était «supérieure en de nombreux endroits à 700 microgrammes par mètre cube». Il a même atteint 900 en certains lieux. Selon l'OMS, le taux recommandé est de 20 à 25…

 

Charbon et pollution automobile

Le sujet fait la une du Web en Chine. Les internautes parlent d'une atmosphère apocalyptique, inimaginable. Ils racontent qu'ils calfeutrent portes et fenêtres. Et parlent d'une nouvelle ruée sur les masques respiratoires, notamment sur le géant de la vente en ligne Taobao. Les plus aisés achètent de coûteux purificateurs d'air. La classe moyenne s'insurge contre la dégradation de son environnement et les «mensonges» des autorités. Une fronde qui a obligé Pékin à divulguer les mesures des particules PM 2,5 depuis le début de cette année, alors qu'elle se contentait jusqu'ici des particules PM 10.
Les autorités ont aussi annoncé que la diffusion de ces mesures allait être étendue aux 74 plus grosses villes de Chine. Auparavant, le sujet avait été l'occasion d'un bras de fer entre Pékin et Washington, les dirigeants chinois accusant l'ambassade américaine de publier des données «alarmistes» et dangereuses pour la stabilité sociale. En cause, la consommation de charbon qui a doublé en dix ans, selon Greenpeace Chine. Si les usines les plus polluantes ont été sorties de la capitale, il en subsiste des centaines dans la province environnante du Hebei. Autre source du problème, les voitures, dont le nombre peut grossir de 800.000 par an dans la capitale. Une étude menée par l'Université de Pékin et Greenpeace estime que 8600 personnes ont été tuées prématurément en 2012 par ces particules nocives, dans les seules villes de Pékin, Shanghaï, Canton et Xian. Cette pollution aurait aussi coûté à ces quatre cités 1 milliard de dollars.




BESSAS:
Ardèche recherche et exploitation gaz et huiles de schistes

DEBUT DE L'EXPLORATION DES HYDROCARBURES NON CONVENTIONEL EN ARDECHE APRES LES VENDANGES  ?

Le Maire de BESSAS (Ardèche) a reçu au mois de Juin 2011 un courrier de la société MouvOil SA le prévenant que des travaux auraient lieu sur sa commune a l'automne 2011:
Etudes sismiques, puis forages d'exploration en vue d'une exploitation commerciale des hydrocarbures.
 
Le document indique que:
"La campagne sera faite de préférence au tout début de l'automne après les moissons et les vendanges et avant les grandes pluies d'automne"

La société Suisse MouvOil SA  serait sur le point de se lancer dans l'extraction d'huiles lourdes dans plusieurs communes du Sud Ardèche et du Gard.
Cette société pétrolière possède un permis d'exploration et d'exploitation (Signé par Jean Louis Borloo  
a l'insu de son plein gré en Mars 2010 voir la vidéo sur BFM télé ou il tente de s'expliquer.)
 
Extraction d'hydrocarbures non conventionnels

La "fracturation hydraulique" étant interdite depuis l'adoption de la loi le jeudi 30 juin 2011 par le Parlement.
On parle de "fracturation conventionnelle limitée"
Il s'agit de fracturer la roche pour permettre d'injecter de l'acide chlorhydrique dans le sous-sol afin de dissoudre le calcaire, et ensuite y  injecter de la vapeur d'eau a 250 degrés (avec additifs chimiques: solvants etc...) pour en extraire les huiles lourdes.
Les risques sont importants:
- Risques sismiques (Tectonique), effet déclencheur
- Pollution en surface par les métaux lourds, arsenic, acides
- Utilisation de solvants chimiques
- Ouverture de fissures ou failles connues

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