dimanche 9 février 2014

AUTO - MOTO 2014


La première course de ce nouveau championnat électrique a été marquée par l'accrochage entre Nicolas Prost, le fils d'Alain, et l'Allemand.

Prost fautif. La première course du tout nouveau championnat de Formule électrique, à Pékin, restera dans les mémoires. Pas tant pour son déroulement, mais plus par un accident impressionnant, samedi matin. A seulement quelques centaines de mètres de l'arrivée, une spectaculaire collision a eu lieu entre l'Allemand Nick Heidfeld, qui évoluait encore en Formule 1 en 2011, et Nicolas Prost, fils d'Alain. Alors que le Français était en tête depuis le départ, il s'est déporté juste avant le dernier virage et a percuté l'arrière de la voiture de Nick Heidfeld. Résultat : le bolide 100% électrique de l'Allemand s'est envolé dans les airs avant de s'écraser sur la rambarde de sécurité. Pour finalement s'immobiliser à l'envers.


Plus de peur que de mal. Heureusement, Nick Heidfleld s'en est sorti sans blessures. Lui et Prost ont regagné les stands à pied, en échangeant quelques explications tendues. Après la course, le fils du quadruple champion du monde de F1 Alain Prost, a estimé s'être fait "voler la victoire". "C'est un ami, je lui ai dit que j'étais content qu'il n'ait rien mais que je trouvais cela absolument ridicule", a ajouté le pilote de 33 ans. Au final, c'est le Brésilien Lucas di Grassi, lui aussi un ancien de la F1, qui a remporté cette première course du championnat du monde de Formule électrique.




Tesla lancera une voiture électrique sans conducteur d’ici 2016

Elon Musk, le CEO de Tesla, a annoncé dans une interview au Financial Times qu’il lancerait une voiture électrique sans conducteur d’ici 3 ans.



Un pilote automatique sur les voitures Tesla

Pour préciser la notion d’automatisme du véhicule, Elon Musk compare son projet de voiture à celui du pilote automatique dans un avion, que le conducteur automobile pourrait allumer et éteindre, qui le conducteur pourrait enclencher ou désactiver à souhait. Le véhicule électrique totalement autonome et indépendant du conducteur est considéré par le CEO Tesla comme un projet à plus long terme.

Un développement interne à Tesla

Elon Musk a précisé que ce savoir-faire sur la conduite automatisée de véhicule serait développée en interne par Tesla. Cela viendrait donc contrecarrer la rumeur du moment selon laquelle Tesla et Google pourraient se rapprocher pour développer des véhicules électriques et automatiques en commun. Quoi qu’il en soit, cette annonce de Tesla ne devrait pas manquer l’oreille de Google, qui travaille sur ces technologies depuis plusieurs années.

Une annonce d’emploi postée sur le site de Tesla corrobore l’annonce de travaux sur une voiture électrique sans pilote : le constructeur automobile rechercherait un ingénieur des systèmes d’assistance à la conduite confirmé.
Trois ans d’avance sur les autres constructeurs automobiles

Si Tesla tient sa promesse de produire un véhicule sans conducteur automatique pour 2017, le constructeur américain doublerait ses concurrents ayant révélé travailler sur ce sujet :
- Nissan : Carlos Ghosn a annoncé fin aout qu’il serait en mesure de présenter un voiture Nissan autonome pour 2020. Une Nissan Leaf sans pilote d’essai a été mise au point.
- Mercedes-Benz présente au salon auto de Francfort sa S 500 Intelligent Drive et précise qu’il sera possible de rouler en 2020 dans une voiture Mercedes autonome.




La Citroën C4 Cactus se pique d'originalité


Sans être aussi révolutionnaire que le furent la 2 CV ou la DS en leur temps, l'originale Citroën C4 Cactus entend bouleverser les codes automobiles avec « un design pur et une technologie utile ».

Entre l'innovant prototype C-Cactus du salon de Francfort 2007 et la C4 Cactus qui sera finalement commercialisée en juin prochain, le concept d'automobile «essentielle» imaginé par Citroën aura dérivé vers une réalité plus proche des standards actuels. Pour autant, ce Cactus demeure difficile à classer dans une catégorie.

En lui donnant un patronyme supposant un lien de parenté avec la berline compacte C4, Citroën brouille un peu les cartes. Si l'on se fie à ses 4,16 mètres de long, le Cactus vient plutôt grossir les rangs des dérivés de citadines, aux côtés de son cousin le Peugeot 2008. Avec le crossover urbain, il partage d'ailleurs une plateforme et quelques traits de style caractéristiques, tels que des barres de toit ou des protections de bas de caisse.

Pour favoriser la finesse aérodynamique, déterminante en termes d'émissions de C02, sa hauteur est cependant limitée à 1,48 m, contre 1,56 m pour le Peugeot. Après DS4, un coupé 4 portes surélevé, voilà donc Cactus, un SUV… surbaissé! Caractérisée par des formes lisses et douces, sa silhouette ne manque pas de personnalité. La face avant bulbeuse arbore une signature lumineuse à plusieurs niveaux rappelant le C4 Picasso. A l'arrière, les rondeurs évoquent plutôt celles de la très chic DS3.



C'est aussi et surtout la protection «Air Bump» qui capte le regard. Cette peau souple renfermant de petites capsules d'air recouvre largement les flancs, le hayon et les boucliers, afin de les protéger des agressions urbaines. Cette panoplie antichoc sera personnalisable grâce à quatre coloris: noir, brun, beige et gris, à marier avec dix teintes de carrosseries.

A l'intérieur, l'interface de conduite est 100 % digitale, c'est la génération tablette. Dans l'axe du volant, on retrouve l'instrumentation principale logée dans un premier écran, tandis qu'au centre un second écran tactile regroupe les commandes de la climatisation, du téléphone, des aides à la conduite, des services connectés et de la radio. Le cahier des charges stipulait une remise à plat des besoins afin d'éviter d'embarquer le superflu. On note que cela prive le conducteur d'un réglage en profondeur du volant…

Moderne et épurée, la planche de bord est fine et basse. L'implantation de l'airbag passager au plafond a permis d'installer une boîte à gants qui s'ouvre par le dessus, comme dans un Renault Espace de quatrième génération. Pratique. Les sièges avant sont larges avec des assises plates qui, lorsqu'on opte pour la boîte robotisée ETG6, sont reliées entre elles pour créer l'illusion d'un banquette d'un seul tenant. C'est «l'esprit sofa».



Cette boîte automatique se commande d'une impulsion sur l'un des trois boutons (D, N et R) placés sous l'écran central. Comme dans le C4 Picasso, des palettes implantées derrière un volant à méplat permettent de reprendre la main. Quant aux inconditionnels de la boîte manuelle, économie oblige, ils devront se satisfaire d'un habitacle plus conventionnel avec des sièges avant séparés par un frein à main mécanique.

La finition de sièges, de la planche de bord et des contre-portes est rehaussée par l'utilisation d'un garnissage de couleur grise, havane ou violette. Chic aussi, la poignée de porte souple inspirée de l'univers de la bagagerie. Les passagers arrière doivent se contenter d'une poignée en plastique dur et de vitres à compas. Ces dernières ont servi les stylistes pour effacer le cadre de vitre et créer l'illusion d'une custode et d'un toit flottants. Un toit vitré panoramique fixe sera proposé en option. Traité anti-UV, il permet de se passer de rideau occultant.

L'absence de mécanisme de lève-vitres dans la contre-porte arrière a permis de concevoir un grand espace de rangement pouvant recevoir deux bouteilles de 1,5 litre. Grâce à un grand empattement (2,61 m) et à une largeur aux coudes digne d'une compacte (1,40 m), le Cactus offre une habitabilité remarquable compte tenu de sa longueur. Sa banquette arrière peut accueillir confortablement deux adultes de grande taille.



La contenance du coffre s'établit à 358 litres, soit 8 litres de plus que le 2008, mais 52 litres de moins que la C4. Le seuil de chargement n'est pas particulièrement élevé mais le plancher se trouve une bonne vingtaine de centimètres plus bas. La banquette est fixe et d'un seul tenant. Lorsqu'on rabat son dossier, il forme une marche.

Cette simplification profite au moins à la réduction de la masse. En fonction des motorisations, des transmissions et du niveau d'équipement, elle sera comprise entre 965 kg et 1.140 kg, quand celle du 2008 varie de 1.045 kg à 1.180 kg. La banquette arrière monobloc a permis de gagner 6 kg, l'absence de lève-vitres arrière 11 kg, mais l'essentiel de l'allégement provient de l'utilisation d'aciers à haute résistance pour la coque et d'aluminium pour le capot.

Au chapitre motorisations, le Cactus joue aussi la carte de la simplicité avec, en tout et pour tout, quatre petits moteurs et deux boîtes de vitesses. L'offre en essence comporte deux trois-cylindres essence Puretech, 1.2 VTi de 82 ch et 1.2 THP de 110 ch. En diesel, le client aura le choix entre le 1.6 e-HDi de 92 ch et un nouveau 1.6 BlueHDi de 100 ch. Ces blocs pourront être couplés avec une boîte manuelle ou robotisée. Dans tous les cas, la vitesse sera limitée à 190 km/h, là encore pour réduire les coûts. Précision utile, la version la plus sobre se contentera de 3,2 l/100 km, soit des émissions de C02 de 82 g/km.

Reste à connaître un tarif qui, compte tenu de l'équipement simplifié, promet d'être compétitif. Celui du 2008 s'échelonne de 15.400 € à 24.900 €. Parions que celui du Cactus se situera en dessous, tout en restant supérieur à celui du Dacia Duster qui, en deux roues motrices, varie de 11.900 € à 17.300 €. Les premières livraisons débuteront à la mi juin.





Insolite : l'hypercar Ferrari "LaFerrari" déjà en occasion !


Ferrari LaFerrari 2014 en occasion chez le concessionnaire allemand SEMCO

Déjà en occasion !
Au lancement de son nouvel hyper car, Ferrari avait déclaré vouloir empêcher l'inflation en interdisant sa revente avant un an, en faisant signer un contrat par ses clients. C'est apparemment raté, puisque le modèle LaFerrari est devenu un modèle disponible en occasion.



Le tout premier des 499 exemplaires de la "LaFerrari" est en vente chez le concessionnaire allemand spécialisé SEMCO - proposant entre autres une Koenigsegg Agera R - avec seulement 200 kilomètres au compteur. Cependant, le prix initial de 1,2 million d'euros est pulvérisé car le tarif attendu est ici de 2,38 millions d'euros !

La Ferrari, l'hyper car ultime ?
Malgré un nom peu recherché, la remplaçante de l'Enzo se veut être la plus aboutie des voitures du moment en offrant des performances spectaculaires et un style inspiré de la compétition automobile.


Nommée La Ferrari, elle rejoint la tendance des sportives hybrides - comme ses rivales Porsche 918 Spider et McLaren P1 - avec une motorisation essence V12 couplée à un système de récupération d'énergie cinétique (KERS), pour une puissance totale de 963 chevaux, un bond considérable face aux (seulement) 660 ch. de l'Enzo.

Conçue en quatre types différents de fibre de carbone, la Ferrari limite son poids à 1.400 kg, et offre ainsi un 0-100 km/h englouti en 2,9 secondes, un 0-200 km/h en moins de 7 secondes et un 0-300 km/h en moins de 15 secondes. Ces chiffres, encore inexacts et non vérifiés, sont supérieurs à ses concurrentes. Côté pollution engendrée, Ferrari communique des émissions de CO2 à 330 g/km, SEMCO précisant une consommation moyenne de 11 l/100km.

Tous les 499 exemplaires ont été vendus, et ce avant même sa présentation à Genève en mars 2013.

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