dimanche 29 septembre 2013

INSOLITE

Hôtel insolite: découvrez le Parkroyal on Pickering de Singapour et ses étonnants jardins en spirales

ARCHITECTURE - Le Parkroyal on Pickering de Singapour n'est pas un hôtel comme les autres. Situé à Singapour et conçu par WOHA, cabinet d'architectes local spécialisé dans les initiatives écologiques, il offre un magnifique panorama sur la ville.


samedi 28 septembre 2013

AUTO - MOTO 2013

Nissan : présentation du Concept Friend-Me à Francfort

La Nissan Friend-Me semble taillée pour la génération Y
Nissan revient sur le marché de la berline avec un concept connecté et hybride, développé pour séduire les jeunes issus de la « génération Y ».
Déjà présent au salon de Shanghai en avril dernier, le concept Friend-Me de Nissan débarque en Europe au salon de Francfort. Son nom (« devient mon ami ») annonce la couleur. Spécialement conçue pour plaire aux jeunes de moins de 30 ans, cette voiture est celle des nouveaux moyens de communication, de l’échange et du dynamisme.
À l’intérieur, quatre sièges lounge et une console centrale dotée de plusieurs écrans qui permettent à chaque passager d’avoir accès à internet, aux données de navigation GPS ou aux informations de conduite. Les passagers pourront aussi y connecter leurs Smartphones et partager photos, vidéos, morceaux de musique…
Habitacle de la Nissan Friend-ME
À l’extérieur, un look futuriste qui évoque le mouvement et le dynamisme : un capot plongeant vers une imposante calandre en V, des feux en forme de boomerang, des flancs sculptés et un vitrage limité…
Pas trop de détail concernant la motorisation : on nous parle d’une technologie « Pure Drive » hybride utilisant des batteries lithium-ion de dernière génération. Cette technologie, apparemment en développement chez Nissan, aurait comme objectif la création de véhicules hybrides « quasi zéro émission » grâce à un système qui minimiserait les pertes d’énergie dans diverses situations et réduirait donc considérablement la consommation de carburant et l’émission de CO2
On vous laisse avec quelques photos du salon et cette vidéo d’introduction… il y a de l’ambiance dans cette berline !




Le Trophée Andros Electrique 2014 avec ERDF

Pour la deuxième année consécutive, ERDF est partenaire technique du Trophée Andros Electrique qui a débuté les 7 et 8 décembre 2013 à Val Thorens.

Devenu incontournable, le Trophée Andros a réussi ses différentes évolutions dans une ambiance conviviale qui lui est particulière. Autour des incontournables F1 de la glace, le Trophée Andros Électrique s’est ouvert vers un futur innovant en devenant la 1ère course mondiale 100% électrique. Propre et performant, le Trophée Andros Électrique marque un tournant dans l’histoire de la compétition.
 
Acteur majeur du sport automobile électrique depuis 2011 et les « ERDF Masters Kart » de Paris-Bercy, ERDF renforce son engagement dans une discipline qui incarne les activités et l’engagement de la marque, dans les domaines de l’innovation et du développement durable. Une voiture ERDF sera ainsi présente sur chacune des sept étapes de ce championnat hivernal.
 
Pour l'occasion, sur la page Facebook d'ERDF, vous pouvez jouer et tenter de gagner un week-end à Super Besse pour un test de véhicule ERDF sur glace et assister aux courses de l’étape finale du Trophée Andros le 1er février 2014. Vous avez jusqu'au 10 janvier pour participer !


Cliquez sur la voiture ci-dessous pour jouer ! 




Le gyropode Segway

Développé par la firme américaine Segway Inc, leader mondial du transport personnel électrique avec plus de 80 000 véhicules en circulation, le gyropode est un véhicule électrique monoplace auto stabilisé à deux roues parallèles.
Son fonctionnement repose sur un système exclusif de gyroscopes et de capteurs très sophistiqués qui assure un équilibre parfait à l’arrêt comme en mouvement sans que son utilisateur n’ait à s’en préoccuper.

Calqué sur le mécanisme de la marche à pied, le gyropode réagit instantanément à l’inclinaison du corps. Penchez-vous en avant pour avancer et en arrière pour ralentir... Et pour diriger, il suffit de tourner le guidon. C’est ce principe de fonctionnement unique qui garantit son étonnante sécurité et son exceptionnelle maniabilité.
Une nouvelle interface homme-sol pour une véritable révolution
dans le paysage des moyens de transport !

 


BRAMMO : 100 % ELECTRIQUE !

Les motos BRAMMO, fabriquées aux USA, concentrent les dernières technologies en matière de véhicule électrique. S'ajoutent au respect de l'environnement le plaisir de rouler différement et des performances très surprenantes pour cette catégorie de moto, classée comme une 125 cm3.

Une simple prise de courant suffit à recharger votre moto et l'autonomie est très suffisante pour un usage quotidien.




Test grandeur nature pour la voiture électrique Tesla :

Afin de faire taire les septiques, Elon Musk, le PDG de Tesla, va tester sa voiture électrique. Il compte parcourir en 6 jours le trajet Los Angeles - New York.

Au moment où s'ouvre le salon de Francfort (du 12 au 22 septembre), le phénomène automobile de l'année le plus commenté semble être Tesla, la voiture électrique de luxe made in Californie.

Tesla, c'est un pari permanent. Et pour l'instant, le pari semble réussi. Elon Musk, son PDG, prend un nouveau pari. Il vient d'annoncer sur Twitter que, d'ici la fin de l'année, il allait traverser les Etats-Unis en voiture électrique. Il se donne six jours de Los Angeles à New York avec ses cinq enfants dans la voiture.

Il estime qu'il trouvera suffisamment de stations de chargement rapide sur la route et qu'il n'aura besoin de recharger les batteries que 90 minutes par jour.

Une voiture à 100.000 dollars

Il sera évidemment au volant d'une Tesla : le modèle S de luxe toutes options. Une voiture à 100.000 dollars (soit 75.000 euros). L'autre modèle de Tesla, le sport, est encore plus cher.

L'autonomie et le rayon d'action restent les principaux handicaps de la voiture électrique. Mais le PDG de Tesla n'a que faire des sceptiques. L'action Tesla a été multipliée par 5 en un an. Cette année, il produira 21.000 voitures électriques de luxe plus que prévu mais toujours pas assez pour répondre à la demande.

Mais le vrai pari de long terme de ce sud-africain de 42 ans à qui tout réussit, c'est la voiture électrique abordable pour le plus grand nombre.


 
 

HIGH TECH

Bitstrips : le nouveau phénomène sur Facebook

Si vous parcourez régulièrement Facebook et les profils de vos amis, vous n'avez sans doute pas pu échapper à Bitstrip, cette application qui permet de facilement représenter des scènes personnalisées sous la forme de cadres de bande dessinée.
Des Google Galss pour les chiens ?

Des harnais informatisés canins ont été mis au point par Google et des chercheurs américains pour que des chiens puissent envoyer des informations à leurs maîtres handicapés ou lors d’enquêtes policières.

 
Des chercheurs de l’université technologique de Georgie ont créé un « ordinateur portable canin » muni d’un harnais qui pourrait permettre aux chiens d’envoyer en temps réel des informations à leur maître. Cet appareil utilise différentes capacités sensorielles du chien, comme le son et la vue.
Ce système entend permettre au chien porteur du harnais informatisé d’envoyer un signal à son maître par le biais d’une oreillette. Le signal est déclenché par le chien avec sa gueule grâce à un capteur situé sur une veste ou sur son collier. Le système pourrait aussi, à l’avenir, permettre de transmettre de la vidéo, via des Google Glass canines qui retransmettraient les images captées par le chien.
 
Un projet nommé Fido
Ce projet nommé FIDO est le fruit d’une collaboration de Google Glass et de l’université de Georgie, aux Etats-Unis. Il pourrait avoir des applications en matière de sécurité, par exemple dans des opérations de recherche de bombes ou de drogue, explique le Daily Mail. Le système pourrait aussi être utilisé par les personnes handicapées.
Le professeur Melody Jackson, qui a travaillé sur le projet mais qui a aussi été dresseuse de chiens pendant 18 ans, détaille le potentiel du système. Il pourra par exemple aider les personnes handicapées à circuler plus efficacement, permettra aux « chiens policiers » d’indiquer à leur maître à distance le type des explosifs retrouvés. FIDO permettrait également aux chiens sauveteurs d’alerter leur maître lorsqu’ils détectent une personne blessée.
Les messages transmis par le chien permettront aussi à l’homme de savoir quand l’animal a faim ou quand il veut sortir, précise la scientifique.


La e-cigarette

La revue a testé une dizaine de modèles et a décelé des "molécules cancérogènes en quantité significative" dans les vapeurs de cigarettes électroniques.
Les cigarettes électroniques "ne sont pas aussi inoffensives" que le disent leurs fabricants et "peuvent émettre des composés potentiellement cancérogènes", assure la revue 60 millions de consommateurs de septembre qui a testé une dizaine de modèles, jetables ou rechargeables.
"Les cigarettes électroniques sont loin d'être les gadgets inoffensifs qu'on nous présente. Ce n'est pas une raison pour les interdire. C'est une raison pour mieux les contrôler", écrit Thomas Laurenceau, rédacteur en chef du magazine de l'Institut national de la consommation (INC). Constatant un étiquetage non conforme au contenu de certains produits, l'INC a alerté les autorités, précise-t-il.
Il dénonce aussi l'absence de bouchon de sécurité sur certaines recharges alors que la nicotine est particulièrement toxique pour les petits. Ingérées, les doses élevées de certains produits de l'étude peuvent tuer un enfant, souligne Thomas Laurenceau.

Des quantités de produits toxiques équivalentes

La revue affirme avoir décelé, grâce à une méthode inédite, des "molécules cancérogènes en quantité significative" dans les vapeurs d'e-cigarettes qui, selon elle, n'avaient jamais été mis en évidence jusque là. "Ainsi dans 3 cas sur dix, pour des produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde (couramment dénommé formol) relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles."
Également décelée, l'acroléine, une molécule très toxique, émise en quantité très significatives par l'E-Roll, et "à des teneurs qui dépassent même parfois celles que l'on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes". Ceci vraisemblablement en raison d'un dispositif qui chauffe trop vite. Quant à l'acétaldéhyde, classé cancérogène possible, les teneurs parfois loin d'être négligeables relevées restent très inférieures à celles observées avec les cigarettes de tabac. Des traces de métaux "potentiellement toxiques" ont été détectées dans Cigartex qui libère autant de nickel et de chrome qu'une vraie cigarette et dans la Cigway jetable qui libère plus d'antimoine.

Un million d'adeptes

Le magazine relève aussi que la dose de nicotine des recharges liquides ne correspond pas toujours à ce qui est mentionné, avec des teneurs inférieures dans tous les cas. Autre défaut d'étiquetage : des produits annoncés "sans" propylène glycol qui en contienne ou des fabricants qui "oublient" de mentionner sa présence.
"Le code de la consommation pourrait encadrer la véracité de l'étiquetage et imposer un bouchon de sécurité", relève Thomas Laurenceau. Mais pour le magazine, qui appellent les autorités de santé à réagir, "désormais, il faudra prendre en compte les risques" liés à l'utilisation de l'e-cigarette, qui aurait plus d'un million d'adeptes en France, soucieux de fumer moins voire de s'arrêter.
Le tabac est responsable de 73.000 morts par an en France.


Candy Crush: qu'est-ce qui nous y rend accro ?

Parce que c'est simple et addictif, des jeux comme Angry Birds, Farmville ou Candy Crush séduisent de plus en plus de personnes. Accessibles depuis Facebook et sur smarphone, il est parfois difficile d'arrêter d'y jouer. BFMTV.com vous dit pourquoi.

Vous êtes accro à Candy Crush? Vous n'êtes pas seul. Chaque mois, 44 millions de personnes dans le monde jouent à ce casse brique sur Facebook. Ce jeu qui a pour seule mission de rapprocher des bonbons fluos pour gagner des points et passer au niveau supérieur rencontre un succès fou. Disponible sur téléphone, le jeu truste également les premières places des App Stores Android et Apple.
Alors, qu'est-ce qui nous rend accro à Candy Crush, Angry Birds, Ruzzle, Farmville, Paf le chien ou Draw Something? Comment ces petits jeux pour téléphones et réseaux sociaux ont réussi à nous séduire? Quelles sont les recettes des développeurs? BFMTV.com vous dit pourquoi vous y être accro et les risques qu'entraîne cette addiction.
Jeux simples pour petite compétition entre amis 
Lancer des oiseaux dans Angry Birds, envoyer Paf le chien le plus loin possible ou aligner des bonbons dans Candy Crush, ces différent jeux ont la même recette: être marrants et simples. Autre point commun: ils sont basés sur un réseau social.
Dans Candy Crush, vos amis peuvent vous aider à aller plus vite mais aussi à voir à quel niveau vous êtes: "Il y a un esprit de rivalité, de concurrence lié à Facebook où l'on veut être au même niveau que ses amis", constate Michael Stora, psychologue et spécialiste du monde numérique. "Il faut surveiller les jeux dits gratuits car, à un moment où à un autre, on va vous proposer de payer", prévient Marc Valleur, psychiatre et addictologue. C'est comme cela que l'on se retrouve à payer pour l'agrandissement de sa ferme ou développer le coup d'aile de son oiseau.
 La cible privilégiée: la ménagère
 "Zynga [le développeur de Farmville et Mafia Wars, ndlr] a réussi a capter des gens seuls chez eux qui ne veulent pas jouer à des jeux compliqués. Il n'y a même pas de cédéroms à installer comme pour les Sims", analyse Daniel Ichbiah, auteur de La saga des jeux vidéo.
"Farmville est né en 2009 et, en moins d'un an, il a eu 63 millions d'abonnés. Comme pour la console Wii (Nintendo), ils ont touché un autre public: les ménagères", argumente-t-il. Et si Ruzzle, 94 secondes ou le Sudoko sur téléphone, s'inscrivaient dans la lignée de la belotte ou la réussite sur ordinateur?
 Le sentiment de récompense
 Ces jeux permettent aussi de se heurter au hasard, de se dire "et pourquoi, je n'aurais pas de la chance?". Ces jeux, avec leur légèreté et les petites victoires font du bien. "Les gens se disent: 'J'ai passé une sale journée mais j'ai réussi à passer au niveau 71 dans Candy Crush'", remarque Michael Stora. Pour ce psychologue spécialisé, "l'individu qui a peu de récompense dans la vraie vie reçoit ici une valorisation".
Concrètement, une combinaison astucieuse de bonbons dans Candy Crush vous gratifie d'un message de félicitations. C'est un bruit dans Ruzzle et des messages annonçant un nouveau record dans la plupart de ces jeux. Des petits plaisirs insérés dans une mécanique bien rodée, qui vous tiennent en haleine. Le spécialiste des jeux vidéo Daniel Ichbiah acquiesce: "Lorsque l'on a une récompense, elle est vite dépassée par une nouvelle mission, un nouveau défi dans le jeu."
 La sensation de sociabilisation
 Sur Ruzzle comme Draw Something, les joueurs peuvent converser, en parallèle des parties. Ces jeux deviennent alors des plateformes d'échange. "Candy Crush est beaucoup moins envahissant que World of Warcraft", modère le psychiatre Marc Valleur. Mais pour lui, "le vrai problème est que ces jeux peuvent servir d'illusion de sociabilisation sans réelle profondeur. Cela reste très superficiel."
"Il y a des risques de désociabilisation avec les autres parce que l'on prend plus de plaisir à jouer seul qu'à échanger réellement avec les autres", avertit Marc Schwob, psychiatre et chronobiologiste.
 Prendre le temps de ne rien faire
 "Le jeu en soi n'est pas une mauvaise chose mais il faut de l'autodiscipline. Ce qui m'inquiète, c'est la monomanie qui donne l'impression d'un paradis artificiel et le côté addictif où c'est le jeu qui contrôle l'utilisateur", analyse Daniel Ichbiah, spécialiste des jeux vidéo. Bien que les parties soient courtes, ces jeux restent très chronophages.
Difficile pourtant de résister. Avant de se coucher, dans le bus, aux toilettes, à la caisse du supermarché ou dans la salle d'attente du médecin, la tentation est forte et se loge dans la poche. Mais le chronobiologiste Marc Schwob prévient: "On a besoin de repos, de moments où l'on ne fait rien."



Google s'offre un Doodle pour ses 15 ans

Le géant du web est un adolescent facétieux. Il vous offre un jeu pour célébrer son anniversaire.

Voilà un petit détail qui va faire baisser la productivité dans les bureaux ce vendredi matin... Qui ne tentera pas de taper dans la piñata virtuelle du Doodle du jour?

Google invite les internautes à sa fête d'anniversaire. Le moteur de recherche a 15 ans et s'offre un mini-jeu pour l'occasion. Avec la seule barre espace, il faut donner des coups de bâton dans la piñata pour en faire sortir les bonbons aux couleurs du logo Google. Simple... mais chronophage pour qui se lancerait dans un challenge avec des collègues!

Nouvelles fonctionnalités pour ses 15 ans

Voilà pour le côté fun. Côté business, le géant américain de l'internet Google a célébré ses 15 ans jeudi en annonçant des améliorations de son moteur de recherche, comme la capacité de répondre à des questions plus complexes et un outil de comparaison. "Combien y a-t-il de graisses saturées dans le beurre comparé à l'huile d'olive? Maintenant on peut simplement dire à Google: 'compare le beurre et l'huile d'olive'", a-t-il donné comme exemple Amit Singhal, l'un des responsables de Google Search, sur l'un des blogs dédiés au groupe.

Ses nouvelles fonctionnalités reposeraient sur une nouvelle version de l'algorithme -baptisé "hummingbird" (colibri)- dont la formule est jalousement conservée par Google, explique Danny Sullivan, du blog technologique Search Engine Land, ces mises à jour reposent sur une nouvelle version de l'algorithme à la base du moteur de recherche, jalousement protégé par Google.

Coup de pinceau également annoncé pour une apparence "plus propre et plus simple, optimisée pour (l'écran) tactile".

Pour l'image, Google a emmené des journalistes visiter le garage de Menlo Park, en Californie (ouest), où Larry Page, toujours directeur général du groupe, et Sergey Brin avaient commencé à travailler sur Google en 1998. Une page spéciale a aussi été créée sur le réseau social du groupe, Google+, avec un album photo montrant des vues de la page de recherche originale.

NEWS LYON

Lyon : lancement d'un service d'autopartage tourné
vers les smart grids


Alimenter une flotte de véhicules électriques grâce à l'énergie de panneaux solaires situés sur des bâtiments à énergie positive : c'est le pari du projet "SunMoov'" lancé par le Grand Lyon. Initié le 15 octobre 2013, le service propose trente véhicules en autopartage dans le quartier de la Confluence à Lyon. Les entreprises pourront les utiliser pour leurs trajets professionnels dans la journée et les particuliers profiteront du service en soirée et le week-end.
Dans un premier temps délivrée en partie par la Compagnie Nationale du Rhône (annoncée comme 100% énergie renouvelable) et les panneaux photovoltaïques du quartier de la Confluence, l'énergie devrait être totalement solaire à partir du dernier trimestre 2014.
 
Un système de gestion de l'énergie en temps réel devrait alors permettre de piloter et d'optimiser le cycle de recharge des véhicules (charge rapide en 30 minutes ou normale) en fonction des besoins des clients (réservations) en tenant en compte des sources de production d'énergie disponibles et de la charge du réseau électrique.
 
Il distribuera ainsi les flux pour que l'énergie utilisée pour recharger les batteries des voitures soit toujours compensée par celle produite par les panneaux photovoltaïques.
 
Ce projet de Smart grids vient s'ajouter à celui de Greenlys, expérimentation menée de façon conjointe à Grenoble et à Lyon.


Un téléphérique vers le parc de Miribel-Jonage en 2016 ?

EXCLUSIF - Un transport par câble relierait l'entrée nord du parc au centre-ville de Décines et du tramway T3, rendant le lac accessible en transports en commun. Une étude de faisabilité a été remise au président du Sytral en février dernier, et celui-ci y serait favorable. Le projet pourrait être vite lancé après les municipales. Détails.

La métropole aura peut-être bientôt son premier téléphérique. Pas la ligne proposée par Eric Lafond et le club de l'Ours qui relierait Fourvière à la Croix-Rousse. Pas celle des écologistes et des associatifs dans le sud-ouest lyonnais. Ce projet-là est porté par le maire PS de Décines, Jérôme Sturla, pour relier sa commune au parc de Miribel-Jonage. Intéressé, le Sytral a commandé une étude de faisabilité, remise en février dernier. Ayant reçu un accueil favorable, le projet pourrait être adopté lors du prochain mandat.

 
Longue de 4,7 km et desservant quatre stations, l'infrastructure permettrait de rallier les deux terminus en une dizaine de minutes. Les cabines comprendraient 12 personnes maximum, avec un départ toutes les trente secondes en flux maximum. Ainsi, les jours de grande affluence, la ligne pourrait transporter jusqu'à 2000 personnes par heure et par sens. Coût attendu : 50 millions d'euros. Une paille, comparée au milliard d'euros d'investissements du Sytral prévu sur un mandat.


Embouteillages au nord-Est de l'agglomération

A ce jour, le parc de Miribel est desservi par une navette saisonnière (bus n°83), au départ de Carré de Soie. De ce fait, son accès est surtout automobile : lors des dimanches ensoleillés, le lac reçoit la visite de 50 000 personnes et de 17 000 voitures, souillant un site naturel. L’infrastructure proposée s'adresse aussi aux automobilistes venus des Dombes et de la Côtière de l'Ain qui se dirigent tous les jours vers l'Est lyonnais. Un parking relais de 2000 places serait aménagé à l'entrée nord du parc (visuel ci-dessus), proche de l'intersection A42/A46. Et l'autre terminus, à côté du lycée Charlie Chaplin à Décines, offre une correspondance avec le tramway T3 (visuel ci-dessous). C'est pour ces raisons que cette mini-rocade aérienne intéresse le Sytral, qui souhaite réduire les embouteillages aux heures de pointe, aux abords de la rocade Est.




Toshiba ouvre à Lyon un centre d'hébergement informatique :

Toshiba ouvre près de Lyon son premier centre d'hébergement et de stockage des données informatiques (datacenter) en Europe. Ce site, situé à Limonest, a nécessité un investissement d'un peu plus d'1 million d'euros.

La fabricant japonais a choisi de s'implanter en France pour répondre à une demande récurrente et pressante de sa clientèle française, notamment issue du secteur public, qui s'inquiète des conséquences du Patriot Act qui donne à l'Etat américain un droit de regardsur les données informatiques personnelles locales, hébergées hors de France.

Toshiba hébergera en premier lieu des données dans le domaine de l'éducation. « Nous fournissons aux régions et aux conseils généraux des solutions de portails d'éducation avec de l'enseignement en ligne et des solutions de maintien à domicile de personnes dépendantes » a détaillé Philippe Delahaye, PDG de Toshiba France.

L'industriel a également été choisi par le Grand Lyon pour prendre part importante au projet "Lyon Smart Community". Celui-ci vise à doter le nouveau quartier situé au confluent de la Saône et du Rhône, d'un réseau électrique "intelligent", piloté par informatique. Toshiba est chargé du développement du système de pilotage de la gestion énergétique globale au niveau du quartier.

lundi 2 septembre 2013

FREE

Free Mobile enrichit ses forfaits avec 100 destinations incluses

free mobile
Free Mobile annonce, ce matin, que ses forfaits mobiles incluent désormais les appels vers une centaine de destinations, dont la Chine.

Alors que les opérateurs mobiles historiques (Orange, SFR et Bouygues Telecom) communiquent comme jamais sur leurs nouveaux réseaux très haut débit mobile 4G, Free Mobile n'a toujours pas dégainé la moindre offre 4G. Un retard qui se remarque de plus en plus puisque certains MVNO, à l'instar de NRJ Mobile, commencent déjà à proposer des offres 4G.
Mais le quatrième opérateur ne reste pas inactif pour autant. En effet, Free enrichit ses forfaits mobiles en portant à 100 le nombre des destinations fixes incluses. Ils intègrent notamment les appels vers les fixes et mobiles en France métropolitaine ainsi que vers les mobiles des DOM, Etats-Unis, Canada, Alaska, Hawaï et désormais aussi de la Chine.
Parmi les nouvelles destinations fixes
  • Europe : Croatie, Islande, Liechtenstein, Norvège, Russie...
  • Amérique : Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Panama, Pérou, Venezuela...
  • Asie : Chine, Corée du Sud, Hong-Kong, Inde, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande...
  • Afrique / Proche-Orient : Afrique du Sud, Israël, Jordanie.
  • Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande...
Toutes ces nouvelles destinations sont incluses automatiquement dès aujourd'hui dans les forfaits mobiles Free (19,99€ /mois ou 15,99€ /mois pour les abonnés Freebox) et forfait 2€ (ou 0€ /mois pour les abonnés Freebox ; dans la limite des 2 heures d'appels par mois pour le forfait 2€) des abonnés actuels comme des nouveaux abonnés.

Free Mobile : 100 destinations incluses


Le réseau ADSL de Free semble affecté par un grave dysfonctionnement.

De nombreux freenautes de toute la France témoignent de pertes de connexion depuis le milieu du mois d'août, sans explication ni amélioration jusqu'à présent.

De nombreux abonnés à Free témoignent depuis la mi août du même problème avec leur connexion ADSL : toutes les quelques minutes, leur connexion à Internet coupe quelques secondes puis se rétablit automatiquement.


Freebox Server


Des freeze problématiques pour le jeu ou la VoIP

Des microcoupures affectent directement quelques usages requérant une connexion continue, tels que le jeu vidéo multijoueur, la radio ou la télévision par Internet ou, plus courant, la voix sur IP (Skype par exemple). Elles peuvent également faire échouer des échanges de fichiers.

De telles coupures en revanche n'inquiètent pas les utilisateurs qui utilisent essentiellement leur connexion pour naviguer sur Internet : il n'est pas rare qu'une page mette quelques secondes à se charger, le plus souvent à cause d'une surcharge temporaire sans gravité. Mais de nombreux abonnés sont peut-être concernés sans s'en rendre compte.

Pour le vérifier il suffit de lancer l'Invite de commandes (Windows) ou le Terminal (OS X) puis de saisir ping -t clubic.com (Windows) ou ping clubic.com et de valider. Si des paquets sont perdus de manière régulière, vous êtes probablement concerné.


Ping Clubic


Un effet secondaire du déploiement du VDSL2 ?

Ces microcoupures interviennent depuis deux semaines, si l'on en croit les témoignages, mais Free n'a toujours pas communiqué officiellement sur le sujet.

Pourtant il ne s'agit pas de quelques cas isolés. Des dizaines de sujets convergents ont été ouverts sur des forums spécialisés comme celui de l'Aduf (Association des utilisateurs de Free), de Free-reseau ou d'Univers Freebox. Le service client se contente d'ouvrir des dossiers.

Faute d'explication, certains freenautes ont poussé le diagnostic : lorsqu'ils constatent des pertes de paquets vers Internet, la connexion avec leur NRA est maintenue. Tout porte donc à croire que les box et la boucle locale (les lignes téléphoniques) sont hors de cause et que le problème se trouve plus loin, sur l'infrastructure du FAI. Les problèmes semblent se concentrer autour de Lyon, de Lille et de Bordeaux, mais on en recense dans toute la France.

La seule hypothèse qu'on puisse formuler à ce jour c'est que le dysfonctionnement soit lié au déploiement de nouveaux équipements pour le VDSL2. Selon le site Free-reseau relayé par Univers Freebox, de nombreux NRA ont effectivement été tour à tour injoignables quelques dizaines de minutes, ce qui présage d'interventions volontaires, quelques jours avant que les premiers témoignages ne fleurissent.

Seul Free peut donc en dire plus. Nous l'avons contacté ce matin, nous attendons encore un retour.

Dix-huit mois seulement après son lancement, Free Mobile a encore gagné 1,5 million de clients en six mois, atteignant 10,3 % de part de marché.

Après avoir gagné haut la main le sprint du lancement, Free Mobile s'impose désormais dans le marathon et montre qu'il est bien là pour durer. Loin de s'essouffler après son arrivée tonitruante, l'opérateur poursuit son ascension et s'affirme comme un modèle unique de croissance en Europe.
Sur les six premiers mois de l'année, Free a encore gagné plus de 1,5 million de clients dans le mobile pour atteindre un total de 6,8 millions d'abonnés soit 10,3 % de part de marché, dix-huit mois seulement après son lancement. Cela, tout en enregistrant aussi un excellent semestre sur ses activités fixes: avec 154.000 nouveaux clients gagnés sur le semestre, il affiche désormais un parc de 5,5 millions d'abonnés Internet haut débit. Et les perspectives de croissance restent fortes puisque le groupe vise 25 % de part de marché mobile à terme.
Alors que les Cassandre affirmaient qu'il ne gagnerait jamais d'argent avec ses forfaits à 2 euros (pour deux heures d'appels et SMS illimités), l'opérateur se paie même le luxe d'améliorer sa rentabilité: l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) du groupe est en hausse de 40 % à 586 millions d'euros et le résultat net groupe bondit de 78 % à 141,8 millions d'euros. À peine lancée, l'activité mobile est déjà rentable. Les analystes ont été surpris par la rentabilité de Free Mobile nettement supérieure aux attentes: le mobile a contribué à hauteur de 54 millions d'euros à l'Ebitda du groupe (contre une perte de 44 millions d'euros il y a un an), alors que le consensus visait 13,4 millions d'euros. C'est que Free Mobile utilise depuis le début de l'année des fréquences 900 Mhz plus efficaces et étend peu à peu son réseau propre, ce qui le rend moins dépendant d'Orange. Il a indiqué couvrir désormais «plus de 50 % de la population française» avec son réseau mobile. «Nous avons validé la pertinence de notre modèle, avec pour la première fois une contribution positive du mobile», a souligné Thomas Reynaud, directeur financier d'Iliad.
Les investissements sur le semestre sont en léger repli à 450 millions, contre 476 millions d'euros l'an dernier. «Il y a eu un peu moins d'investissement sur l'ADSL, un peu plus sur le mobile. Mais on est clairement en phase d'investissement, le montant sera plus important au deuxième semestre» a indiqué Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad. Et Free ne se sent nullement «concerné» par l'annonce, cet été, d'un accord de mutualisation entre SFR et Bouygues Telecom, qui devrait leur permettre de réduire leurs coûts. «Nous veillerons à ce que ces accords de mutualisation ne soient pas verrouillés et qu'ils n'excluent aucun opérateur», a souligné Maxime Lombardini, alors que l'Autorité de la concurrence et l'Arcep doivent encore donner leur feu vert.

Free Mobile ne s'inquiète pas non plus de la multiplication des annonces sur la «4G», où Orange, SFR et Bouygues Telecom essaient de le prendre de vitesse. «40 % des Français sont encore en 2G, 10 ans après le lancement de la 3G! Donc la 4G s'imposera, et nous nous y préparons, mais cela mettra du temps. En tout cas, le combat de Noël ne sera pas le combat sur la 4G», a déclaré Maxime Lombardini, sans dévoiler sa botte secrète. En avril dernier, Xavier Niel, le patron de Free, avait indiqué qu'il préparait une «surprise». «Pour l'instant, on va laisser les camarades faire leurs annonces», avait-il déclaré sur Europe 1, en promettant «quelque chose de nouveau». Pour l'heure, le groupe a déclaré plus de 1000 sites qui pourraient émettre prochainement en 4G, dans la bande de fréquences 2600 Mhz. Pour la 4G, Free s'est aussi dit intéressé par le rachat de fréquences 1800 Mhz qui vont être libérées par Bouygues Telecom et espère récupérer un lot de fréquence sur la bande 700 MHz dont les enchères seraient prévues pour fin 2014.
Le groupe, qui prévoit de se lancer dans les téléphones subventionnés d'ici à la fin de l'année afin d'élargir son marché adressable, n'a plus donné de précisions. Il s'est refusé à tirer des conclusions de l'opération test réalisée en juin sur le site venteprivée, où il avait commercialisé durant deux jours un forfait 6 Go avec mobile inclus pour 39,99 euros par mois.
Certains pensaient que Free avait mangé son pain blanc. Ces bons résultats semestriels, avec une rentabilité améliorée, montrent que ce n'est pas le cas. À la Bourse de Paris, le cours d'Iliad maison mère de Free gagnait en début d'après-midi 2,78 % à 186,55 euros, dans un marché en hausse de près de 2%.

NSA

Le budget informatique de la NSA explose



15% du budget total des principaux services d’espionnage américains est consacré aux systèmes d’information affirme une étude du cabinet IDC (Perspective: The U.S. Intelligence Budget Landscape — With IT Segmentation and Five-Year Forecast). 15%, c’est trois fois plus que la moyenne des investissements informatiques observée dans le reste des agences gouvernementales américaines (entre 4,5 et 6,7% de leurs dépenses totales). La fameuse NSA pousse elle le curseur encore plus loin puisque chez elle, le budget IT atteint 30% des dépenses totales, soit 10,8 milliards de dollars pour la seule année 2013. Pour information, IDC rappelle que la CIA dépense 70% de plus que la NSA, avec 14,8 milliards de dollars investis en logiciels, matériels et services informatiques.

Au programme : recueil de données et plateformes d'analyse

Une tendance qui n’est pas prêt de ralentir. IDC estime ainsi que les dépenses de renseignements en intelligence économique, technologique ou militaire vont augmenter de 18,8% entre 2013 et 2017. Ce qui représente une progression d'environ 9,5 milliards de dollars. Dans le même temps, la portion IT devrait elle croître de 33,6%. L’essentiel de ces dépenses est essentiellement consacrée au recueil de données et aux plateformes de recherche, de consultation et d’analyse de données. Ensemble CIA, NSA et NRO (National Reconnaissance Office) s’accaparent par ailleurs 68% des budgets des opérations d’espionnage "Top Secret", où l'IT figure à hauteur de 25%.


Des achats de matériels en progression de 4 % par an

Quant aux dépenses liées aux solutions de sécurité elles-mêmes, elles devraient aussi augmenter estime un deuxième rapport Business Strategy: U.S. Federal Government IT Security Spending Forecast and Market Outlook. De 5,9 milliards en 2012, elles atteindront 7,3 milliards en 2017, soit une croissance moyenne de 4% par an. Les offres en mode cloud vont se tailler la part du lion. En termes d’équipements, les investissements les plus importants devraient porter sur les pare-feux de type UTM (Unified Threated Management) qui vont passer de 213,8 millions en 2012 à 541,4 millions de dollars en 2017. Les achats de firewalls plus traditionnels devraient atteindre 249,6 millions, les outils de détection d’intrusion, 226,3 millions et les solutions VPN, 80,9 millions.

Les ressources humaines pèsent lourd dans les budgets

La majeure partie des dépenses informatiques des agences CIA, NSA et NRO consacrées à la sécurité informatique, porte sur la masse salariale qui engloutit de 85 à 91% du budget. Surveiller, analyser et prendre des décisions implique de disposer de fortes compétences en matière de sécurité. Ce qui justifie un tel taux, selon le rapport d’IDC. Ce dernier estime que d’ici à 2017, les salaires des personnels en sécurité IT pèseront jusqu'à 6,2 milliards de dollars.

 
Et si Bitcoin était un botnet cryptographique créé par la NSA ?

Alors que la NSA a lu cet article bien avant qu’il ne soit en ligne et que l'Agence nous prête à tous une oreille attentive, comme une sorte d’ami de l’ombre, un blogueur facétieux, remonté ou paranoïaque, dont on ne connaît pas l’identité réelle, a pris la peine de se plonger dans l’étude du protocole de Bitcoin (pas de son code) et en a conclu que la NSA est derrière tout cela. A son sujet, outre son pseudo : Mooveas, tout juste sait-on, parce qu’il le dit, qu’il est « expert en logiciel » mais « pas en cryptographie ».

L’ombre de la NSA

« Bitcoin est une Black op », c’est le titre du post en question. Les Black op étant ces opérations secrètes menées par la CIA du temps de la guerre froide. A croire ce blog sorti de nulle part, derrière le Bitcoin, il y a donc la main du gouvernement américain. Et l’auteur anonyme de lister alors sept raisons plus ou moins techniques, plus ou moins probantes, parfois amusantes, pour autant que notre compréhension du fonctionnement complexe de Bitcoin nous permette de voir juste.
Son premier point met en avant que le protocole est confus, à tel point que, selon lui, cela prouve que la « cryptomonnaie » n’était pas son usage premier prévu. Pour lui, le protocole devait certainement servir à la transmission de messages chiffrés.


Satoshi Nakamoto se trouve embringué dans une liaison avec la NSA. Décidément...

Bande de bras cassés ?

Le second point clame haut et fort que « pas moins de 50 personnes ont travaillé sur le cœur du code de bitcoin quand il a été ‘inventé’ ». Pourquoi cela ? Parce qu’il y a un manque évident « d’intégration et de cohérence dans la conception et l’implémentation de son protocole », clame-t-il. On le laisse seul responsable de cet avis. Surtout quand il indique en bas de post « que 50 personnes ont écrit le protocole bitcoin, cela a très facilement pu être deux personnes, mais alors seulement les deux personnes les plus stupides sur Terre ». Une fois encore la verve et le jugement acéré font sourire ; amusent tout en laissant perplexe.

Un botnet pour nous espionner à moindre coût

Mais c’est bien le sixième point qui nous fait sourire par son ingéniosité qui flirte avec le conspirationnisme. « Bitcoin est un botnet cryptographique dans lequel chaque transaction de bitcoin peut utiliser toute la puissance de minage du réseau bitcoin comme une attaque en force brute sur n’importe quelle paire de clés publique ou privée ».
Comprenez que les calculs mathématiques que doivent résoudre les « mineurs » pour obtenir des Bitcoin sont des clés que la NSA a besoin de casser…
C’est d’ailleurs le point 7. « La NSA a vraisemblablement mis à disposition Bitcoin comme un moyen de sous-traiter des attaques en force brute sur des transmissions chiffrées afin de réduire le coût interne tout en créant un système de récompense/gamification pour les mineurs de bitcoin ». Voilà qui est dit… Pas sûr en tout cas que cette analyse, fondée ou farfelue, ébranle l’économie qui s’est créée autour de cette cryptomonnaie et de ses sœurs.

Détracteur anonyme. Créateur(s) anonyme(s). Le Bitcoin vient de se voir intronisé par les conspirationnistes. Autant qu’un rejet par une banque nationale, c’est en soi une forme indéniable de reconnaissance… Une preuve supplémentaire que le Bitcoin est là pour rester ?


Comment la NSA espionne la France

Manifestation en soutien à Edward Snwoden, Place du Trocadero à Paris, le 7 juillet.

Manifestation en soutien à Edward Snwoden, Place du Trocadero à Paris, le 7 juillet.

L'avenir dira peut-être, un jour, pourquoi Paris est resté si discret, par rapport à Berlin ou Rio après les révélations sur les programmes d'espionnage électronique américain dans le monde. Car la France a été tout autant ciblée et dispose aujourd'hui de preuves tangibles que ses intérêts sont quotidiennement visés.

Selon les documents de l'Agence nationale de sécurité (NSA) obtenus par Le Monde, les communications téléphoniques des citoyens français sont, en effet, interceptées de façon massive. Ces pièces, dévoilées en juin par l'ex-consultant de l'agence, Edward Snowden, décrivent les techniques utilisées pour capter illégalement les secrets ou la simple vie privée des Français. Certains éléments ont été évoqués par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel et le quotidien britannique The Guardian. D'autres sont inédits.
Pour en savoir plus sur le contexte des révélations du Monde, lire l'éditorial : "Combattre Big Brother"
Parmi les milliers de documents soustraits à la NSA par son ex-employé figure un graphique qui décrit l'ampleur des surveillances téléphoniques réalisées en France. On constate que sur une période de trente jours, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013, 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques des Français ont été effectués par la NSA.

LES TROIS PARTIES

L'agence dispose de plusieurs modes de collecte. Quand certains numéros de téléphone sont utilisés dans l'Hexagone, ils activent un signal qui déclenche automatiquement l'enregistrement de certaines conversations. Cette surveillance récupère également les SMS et leur contenu en fonction de mots-clés. Enfin, de manière systématique, la NSA conserve l'historique des connexions de chaque cible.
Cet espionnage apparaît au titre du programme "US-985D". L'explicitation exacte de ce sigle n'a pas été fournie, à ce jour, par les documents Snowden ni par d'anciens membres de la NSA. A titre de comparaison, les sigles utilisés par la NSA pour le même type d'interception visant l'Allemagne sont "US-987LA" et "US-987LB". Cette série de numéros correspondrait au cercle qualifié par les Etats-Unis de "troisième partie" auquel appartiennent la France, l'Allemagne mais aussi l'Autriche, la Pologne ou encore la Belgique. La "deuxième partie" concerne les pays anglo-saxons historiquement proches de Washington, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, connus sous le nom des "Five Eyes". La "première partie" concerne, elle, les seize services secrets américains.
Les techniques utilisées pour ces interceptions apparaissent sous les codes "DRTBOX" et "WHITEBOX". Leurs caractéristiques ne sont pas connues. Mais on sait que grâce au premier code, 62,5 millions de données téléphoniques sont collectés en France du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013 et que le second permet d'enregistrer sur la même période 7,8 millions d'éléments. Les documents donnent suffisamment d'explications pour penser que les cibles de la NSA concernent aussi bien des personnes suspectées de liens avec des activités terroristes que des individus visés pour leur simple appartenance au monde des affaires, de la politique ou à l'administration française.
Le graphique de la NSA montre une moyenne d'interceptions de 3 millions de données par jour avec des pointes à presque 7 millions les 24 décembre 2012 et 7 janvier 2013. Mais du 28 au 31 décembre, aucune interception ne semble avoir été opérée. Cet apparent arrêt d'activité pourrait s'expliquer, notamment, par le délai nécessaire à la reconduction, fin décembre 2012, par le Congrès américain de la section 702 de la loi encadrant l'espionnage électronique à l'étranger. De même, rien n'apparaît les 3, 5 et 6 janvier 2013 sans que l'on puisse, cette fois-ci, avancer de raison plausible. De nombreuses questions se posent encore, à commencer par l'identité précise des cibles et les justifications d'une collecte si massive de données sur un territoire étranger, souverain et allié.
Sollicitées, les autorités américaines n'ont pas souhaité commenter ces documents qu'elles considèrent comme "classifiés". Néanmoins, elles renvoient à la déclaration faite, le 8 juin, par le directeur national du renseignement américain : "Pour les personnes ciblées à l'extérieur de nos frontières, nous ne pouvons les viser sans de motifs légalement fondés, tels que la menace terroriste, informatique ou de prolifération nucléaire."

"INFORMATEUR UNIVERSEL"

La France n'est pas le pays où la NSA intercepte le plus de connexions numériques ou téléphoniques. Le système "Boundless Informant" (informateur universel), révélé, en juin, par Edward Snowden au Guardian, a permis d'avoir une vision d'ensemble et en temps réel des renseignements récupérés à travers le monde grâce aux différents systèmes d'écoutes de la NSA. "Boundless Informant" collecte non seulement les données téléphoniques (DNR) mais aussi celles liées à l'univers numérique (DNI).
L'un de ces documents, que Le Monde a pu consulter, relève qu'entre le 8 février et le 8 mars, la NSA a collecté 124,8 milliards de DNR et 97,1 milliards de DNI dans le monde dont, bien évidemment, des zones de guerre comme l'Afghanistan, ainsi que la Russie ou la Chine. En Europe, seuls l'Allemagne et le Royaume-Uni dépassent la France en termes de nombre d'interceptions. Mais pour les Britanniques, cela s'est fait avec l'assentiment de leur gouvernement...



La NSA a aussi espionné la diplomatie française ...

L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) espionne tous azimuts : le siège des Nations unies à New York, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais aussi le ministère des affaires étrangères français, écrit dimanche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui cite des documents classés "très secret" de juin 2010 fournis par Edward Snowden. Ce qui tombe plutôt mal au moment où, dans la crise syrienne, Paris est sur la même longueur d'ondes que Washington.
Les services américains seraient parvenus à casser le réseau privé virtuel qui relie le ministère des affaires étrangères aux ambassades et aux consulats. Un autre document montre qu'au mois de septembre 2010, la NSA s'est intéressée aux communications de l'ambassade à Washington (nom de code de l'opération : "Wabash") et à la représentation aux Nations unies, à New York (nom de code de l'opération : "Blackfoot"), en y plaçant des micros. Outre la diplomatie, les espions de la NSA s'intéressent aussi et sans surprise aux secrets de l'industrie militaire française, relève le Spiegel.

Les activités de la NSA ont mis à rude épreuve les relations américano-françaises : début juillet, François Hollande a exigé l'arrêt du programme d'écoute américain. "Nous demandons que cela cesse dans les meilleurs délais, j'allais dire immédiatement", a-t-il déclaré, soulignant que Paris ne saurait "accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés". Comme Barack Obama, John Kerry, premier membre du gouvernement américain à réagir, a assuré que tous les gouvernements ou presque avaient recours à "de nombreuses activités" pour sauvegarder leurs intérêts et leur sécurité.
"On ne peut avoir de négociations, de transactions, sur tout domaine, qu'une fois obtenues ces garanties pour la France, et ça vaut pour toute l'Union européenne, et j'allais dire pour tous les partenaires des Etats-Unis", avait déclaré François Hollande, qui avait alors demandé au ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, "de se mettre immédiatement en contact avec son homologue John Kerry pour avoir toutes les explications et toutes les informations".

AL-JAZIRA AUSSI SUR ÉCOUTE

L'agence de sécurité américaine a également espionné la communication interne, particulièrement protégée, de la chaîne qatarie Al-Jazira, poursuit le Spiegel. Il s'appuye sur un rapport du centre d'analyse des réseaux de la NSA de mars 2006, issu des documents obtenus par Edward Snowden. La NSA serait parvenue à lire des documents protégés provenant de "cibles intéressantes" de la chaîne de langue arabe.
Selon ce document, les contenus déchiffrés ont été transmis pour analyse aux services de la NSA compétents. On ignore dans quelle mesure les journalistes et responsables de la chaîne ont été épiés et jusqu'à quelle date, indique l'hebdomadaire allemand.

85 000 LOGICIELS IMPLANTÉS DANS DES MACHINES À TRAVERS LE MONDE

Sur la base de documents fournis par Edward Snowden, le Washington Post indique que les services américains ont lancé 231 cyberattaques en 2011, visant notamment l'Iran, la Russie, la Chine ou la Corée du Nord. "Ces révélations [...] fournissent de nouvelles preuves que les 'cyberguerriers' de plus en plus nombreux de l'administration Obama infiltrent des réseaux informatiques à l'étranger et en perturbent le fonctionnement", écrit le Post, qui se fonde sur le budget secret des services de renseignement américains fournis par l'ex-sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale (NSA).

Outre ces cyberattaques, des spécialistes "s'introduisent dans des réseaux étrangers pour les mettre sous un contrôle américain discret", poursuit le quotidien, évoquant un projet baptisé "Genie" et dont le budget s'élève à 652 millions de dollars : des logiciels malveillants ont ainsi été placés "chaque année dans des dizaines de milliers de machines". "D'ici la fin de l'année, Genie devrait contrôler au moins 85 000 logiciels implantés dans des machines choisies stratégiquement tout autour du monde", contre environ 21 000 en 2008, selon les documents consultés par le quotidien. "Les documents fournis par Snowden et des entretiens avec d'ex-responsables américains illustrent une campagne d'intrusion informatique bien plus importante et plus agressive que ce qui avait jusqu'à présent été envisagé", poursuit encore le Washington Post.