vendredi 3 janvier 2014

FREENEWS

Le planning de la 4G en France

L’ARCEP a délivré mardi les autorisations aux lauréats de la procédure d’attribution de fréquences dans la bande 2,6 GHz. Alors, quand allons-nous pouvoir profiter d’offres mobiles 4G ?

Faisons ensemble le point sur la situation.
Vraiment de la 4G ?
Il convient en premier lieu de corriger un abus de langage. Il est impossible aujourd’hui, où que ce soit dans le monde, de proposer une offre 4G, pour la bonne raison qu’aucune technologie disponible n’est encore certifiée 4G.
 
Les spécifications minimales pour qu’une technologie soit considérée comme 4G (4ème génération) sont définies par l’Union internationale des télécommunications (UIT, ou plus couramment ITU pour International Telecommunication Union). Et ces spécifications minimales feront rêver beaucoup d’abonnés ADSL... Il faut en effet pour cela proposer un débit descendant minimal de 100 Mb/s pour les communications en "mobilité élevée" (dans une voiture ou dans un train en mouvement) et de 1 Gb/s pour les communications en faible mobilité (piétons, sites fixes). Oui, la 4G permet d’envisager d’obtenir sur un téléphone portable un débit supérieur à celui proposé dans les offres fibre optique grand public d’aujourd’hui !
 

Pour l’heure, la norme LTE qui a été retenue pour les fréquences dites « 4G » permet d’obtenir avec un équipement terminal de catégorie 5 et en utilisant une largeur de bande de 20 MHz (telle que celle obtenue par Free et Orange) des débits descendants de 300 Mb/s et montants de 75 Mb/s. On parle parfois de "3.99G".
La 4G sera réellement disponible avec la norme Advanced LTE, dont la ratification finale est attendue courant 2012. Il faudra ensuite attendre la disponibilité des équipements (Clés USB, téléphones, tablettes,…) qui seront, à n’en pas douter, hors de prix les premiers mois.
Je pourrai réellement télécharger à 1Gb/s ?
Les débits théoriques sont bien évidemment à prendre avec des pincettes.
 
Comme pour toutes les technologies hertziennes, les débits diminuent lorsque la distance entre l’utilisateur et l’antenne augmente. Ces débits sont également partagés entre tous les utilisateurs d’une cellule 4G. On appelle ainsi la zone couverte par une antenne. Ces antennes sont généralement installées par 3 sur un mât afin d’offrir une couverture à 360° autour du dit mât.
 

La surface couverte par une antenne est fonction de sa puissance d’émission et de la fréquence employée. Dans la bande des 2,6 GHz, on peut espérer couvrir un rayon d’un kilomètre. La bande des 800 MHz (les fameuses "fréquences en or") peut permettre de couvrir avec une seule antenne un rayon de 5km avec des performances maximales, 30 km avec des performances "raisonnables", voire même 100 km avec des performances "acceptables" ! Dans ces conditions, quelques dizaines de grosses antennes pourraient suffire à proposer la 4G sur tout le territoire métropolitain.
Mais qui dit plus grande superficie couverte dit également plus de clients simultanés sur une seule antenne, et donc un débit réduit d’autant. La bande des 800 MHz est donc parfaitement adaptée pour couvrir de vastes zones rurales, quand la bande des 2,6 GHz permet un maillage dense en zones urbaines.
Quand les opérateurs pourront-ils commencer ?
Ils peuvent le faire dès aujourd’hui !
Les autorisations délivrées précisent cependant que les fréquences ne sont pas encore disponibles pour certaines régions.
 
Voici le calendrier complet :


- Alsace : disponibles,
- Champagne-Ardenne : disponibles,
- Haute-Normandie : disponibles,
- Île-de-France : disponibles,
- Lorraine : disponibles,
- Nord-Pas-de-Calais : disponibles,
- Picardie : disponibles,
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : disponibles,
- Rhône-Alpes : disponibles,
- Midi-Pyrénées : 1er novembre 2011,
- Languedoc-Roussillon : 1er janvier 2012,
- Basse-Normandie : 1er mars 2012,
- Pays de la Loire : 1er mai 2012,
- Aquitaine : 1er septembre 2012,
- Poitou-Charentes : 1er novembre 2012,
- Franche-Comté : 1er janvier 2013,
- Centre : 1er mai 2013,
- Limousin : 1er juillet 2013,
- Auvergne : 1er septembre 2013,
- Bretagne : 1er novembre 2013,
- Bourgogne : 1er janvier 2014,
- Corse : 1er mars 2014.
 


Ces dates sont conditionnées par les dates de fin des précédentes autorisations d’utilisation de la bande des 2,6 GHz.
 
Les opérateurs ont par ailleurs pris des engagements de couverture. Ils devront couvrir 25% de la population avec leur réseau 4G en octobre 2015, 60% en octobre 2019 et 75% en octobre 2023.
Il faudra attendre 2014, alors ?
Tout dépend de la vitesse à laquelle les opérateurs déploieront leur réseau et de la politique commerciale qu’ils mettront en place. Les fréquences étant déjà disponibles sur les agglomérations Parisienne, Marseillaise et Lyonnaise, il y a fort à parier que les premières antennes seront mises en place dans ces zones.
Free Mobile a déjà annoncé que les antennes qu’elle déployait actuellement sont déjà compatibles 4G. Elle pourrait donc potentiellement proposer dès demain une offre "3.99G". Mais rien ne dit que les 3 autres opérateurs mobiles n’ont pas également anticipé l’installation et ne sont pas eux aussi dans les starting-blocks…
 
Et elles ressembleront à quoi, ces offres ?

Un opérateur pourrait parfaitement proposer des offres 4G uniquement, qui ne fonctionneraient que dans les zones de couverture existantes. Cette possibilité serait parfaitement raisonnable pour offrir un accès résidentiel en 4G dans les zones couvertes. Les débits proposés permettent en effet de proposer une alternative viable à un accès ADSL sur des lignes longues.
Mais les équipements 4G sont également compatibles 3G, à l’instar des équipements 3G qui basculent sur les réseaux EDGE et GSM lorsque la 3G n’est pas disponible. Les offres mobiles 4G permettront donc d’utiliser le meilleur réseau en fonction de l’endroit où se trouve le client.
On peut supposer que les opérateurs mobiles « historiques » (Orange, SFR et Bouygues) souhaiteront vendre plus cher leurs forfaits 4G, ou proposer une option 4G payante pour leurs forfaits 3G existants, ceci afin de rentabiliser le coût de la licence et des équipements.
Free, de son côté, a toujours eu pour politique dans l’ADSL de conserver un prix fixe tout en augmentant les débits au fil des évolutions techniques et des baisses de coûts liées à ces évolutions. Espérons que Free Mobile appliquera la même recette et proposera sans surcoût la 4G à ses abonnés dans les zones couvertes !


Free ne répercutera pas la hausse de la TVA sur ses forfaits

À partir du 1er janvier 2014, le gouvernement a décidé d’augmenter la TVA, qui passera de 19,6 % à 20 %. Dans un mail adressé à ses abonnés, Free annonce qu’il ne répercutera pas cette hausse sur les tarifs de ses forfaits.
Une décision qui est d’ailleurs suivie par la quasi-totalité de ses concurrents. En effet, seul Sosh (le MVNO low-cost d’Orange) a prit la décision de répercuter cette hausse. Conjointement à cette annonce, Free a également indiqué à ses abonnés qu’une nouvelle destination sera prochainement inclue dans ses forfaits fixe : les appels vers les fixes en République Dominicaine seront inclus à partir du 1er février.
Free a d’ailleurs mis en ligne une nouvelle brochure tarifaire en ligne en date du 26 décembre 2013. Cette nouvelle brochure tarifaire sera automatiquement appliquée le 01 février 2014 à tous ses abonnés, Free précisant que « si ces modifications ne vous convenaient pas, vous disposez d’un délai de 4 mois à compter de l’entrée en vigueur de cette modification pour résilier votre contrat sans pénalité de résiliation et sans droit à dédommagement, par lettre recommandée avec avis de réception. »
 
 

Freebox Compagnon mis à jour sur Android

  
La version Android de l’application Freebox Compagnon, a été mise à jour ce mardi 31 décembre.
La version 1.9.3 apporte la gestion de multiples sous-titres dans le lecteur vidéo et corrige un problème d’affichage sur les dates des appels téléphoniques passés entre minuit et 1h du matin.


Toujours gratuite, cette app officielle est à télécharger via le lien suivant :

La version iOS, actuellement en version 1.1.1, est toujours disponible :

ACTU ERDF-GRDF

Linky, le compteur nouvelle génération



Les compteurs communicants au service des clients et de la qualité du réseau de distribution
 

Linky, comment ça marche ?








La Force d'Intervention d'Urgence

Pour faire face aux aléas climatiques de grande ampleur, ERDF a mis en place un dispositif de crise qui a prouvé son efficacité lors des dernières tempêtes. Quand une crise climatique est déclarée, des moyens humains et techniques importants sont mis en œuvre pour rétablir au plus vite le courant chez les clients privés d’électricité.
La FIRE : La Force d’Intervention Rapide Electricité



S'exercer pour mieux gérer
La FIRE est forte de 2500 techniciens volontaires, issus de toutes les régions de France, entraînés aux situations de crise, mobilisables à tout moment. Elle est organisée en équipe par domaine de compétence : préparateurs de travaux, techniciens basse tension ou haute tension A, gestionnaires de matériel… Autonome avec ses engins propres et son outillage, elle est immédiatement opérationnelle !

ERDF est régulièrement associée aux exercices de délestage organisés par l’Etat pour préparer la gestion des crises électriques engendrées par d’éventuels aléas climatiques. Par exemple, lors d’une période de grand froid où la consommation électrique augmenterait fortement, les moyens de productions pourraient venir à manquer, risquant d’entrainer des coupures de courant à grande échelle. Pour éviter cet « effet dominos », des coupures de courant peuvent être programmées. Ces exercices permettent de tester l’organisation collective des pouvoirs publics nationaux et territoriaux et des gestionnaires de réseau en cas de crise, afin d’améliorer leur coordination et leur communication. Le dernier en date, baptisée « nuit totale », s’est déroulé le 17 novembre 2011.
 
Retrouvez le reportage du journal de 20h de TF1 du 30 novembre 2012 : "Ils gèrent les urgences en cas de tempête"
 
Anticiper pour être prêt à tout moment
Le matériel de la FIRE est composé de kits de matériel et de groupes électrogènes. Stockés sur les plates-formes logistiques de stockage SERVAL de Bordeaux, Aix-en-Provence et Orléans, 2000 groupes électrogènes sont maintenus en condition opérationnelle de façon permanente. Ils servent à la réalimentation quand les travaux prennent du temps. Quant aux kits, ils sont prêts à l’emploi. Ils comprennent le matériel indispensable pour lancer les premières réparations sur les réseaux haute et basse tensions, les branchements, voire le nettoyage en cas d’inondation.
 
Par exemple, lors de la tempête Joachim en décembre 2011, 220 groupes électrogènes ont été raccordés, acheminés par camion de Bordeaux en Dordogne, d’Orléans en Bretagne… 250 tonnes de matériel ont été utilisées. Une fois le réseau de distribution électrique rétabli, les kits sont reconstitués, disponibles pour la prochaine tempête.
 
Un outil de veille météo et de modélisation nommé GERIKO permet à ERDF d’évaluer, deux à trois jours avant, les risques pour le réseau en fonction des prévisions météorologiques. Ce système indique la vitesse des vents, la violence des orages o la quantité de neige attendue. En fonction de la fréquence de l’évènement, le distributeur anticipe l’ampleur des dégâts sur son réseau électrique et détermine les moyens à mobiliser.
 
La veille de l’évènement se tient une réunion de crise pour décider le nombre de techniciens à mobiliser et à déployer, la quantité de matériels à envoyer, les zones à couvrir. Les agents des régions non touchées sont mis en alerte pour un renfort probable. Ainsi lors de la tempête Joachim de décembre 2011, ERDF avertie par Geriko, avait pré-mobilisé ses équipes ce qui a permis de rétablir 95 % des 700 000 clients privés d’électricité en 24 heures.
 
Intervenir dans les meilleurs délais
Lorsqu’une crise climatique se traduit par des coupures de courant, les équipes sur le terrain engagent une véritable course contre la montre. Le contrat de service public d’ERDF stipule en effet que l’électricité doit être rétablie chez 90 % des consommateurs en moins de cinq jours. Un défi que le dispositif de gestion de crise permet de relever.

Le jour de l’évènement climatique, ERDF détermine précisément le nombre d’incidents en fonction des dégâts. Ce diagnostic lui permet de connaître les travaux à réaliser. Le distributeur évalue aussi les conditions d’accès au réseau : des routes coupées ou des arbres à terre compliquent les interventions qui ne doivent mettre personne en danger. La FIRE positionne alors ses équipes.
 
Lors de la tempête Joachim, le soir même, 520 000 des 700 000 foyers touchés ont été réalimentés. 48 heures plus tard, seuls 5000 foyers restaient encore privés d’électricité. A la fin du week-end, pratiquement tout le réseau était réparé. En trois ans, de Klaus à Joachim, la FIRE a permis à ERDF de gagner en réactivité.
Après chaque crise, ERDF dresse un bilan de sa performance afin d’améliorer sans cesse son dispositif et de se préparer aux prochains aléas climatiques. Des axes d’amélioration sont identifiés et ensuite intégrés aux plans d’actions en préparation des futures crises. Ces bilans permettent également de déterminer la nature des investissements à réaliser sur le réseau et de repérer les zones d’investissements prioritaires.


Quelle est la différence entre RTE, ErDF et EDF ?


RTE transporte l’électricité à haute et très haute tension, en reliant les producteurs (tels qu’EDF) avec les zones de consommation et en gérant les interconnexions avec les autres pays reliés à la France. RTE alimente directement environ 500 clients industriels ainsi que le réseau de la SNCF et celui de la RATP.
Pour alimenter les autres clients (particuliers, industriels, tertiaires…), cette électricité est transformée en une tension plus basse. Elle emprunte alors le réseau de distribution géré par ErDF ou par des entreprises locales de distribution.

Le Noël Electrique
                                      
Venez découvrir l'histoire et la production de l'électricité à travers des animations ludiques et originales.

La course de noël
Jouer tout en apprenant, quizz, charade, défis seront au rendez-vous. Chaque bonne réponse vous permettra de décorer l'arbre à questions du Centre d'Information du Public.

L'histoire de la féé électricité
Ecouter (et participer) à un conte sur le thème de l'énergie, illuscité d'images et de sons pour laisser place à l'imagination.
Informations
Types manifestation : Culturelle
Ouverture
Mercredi 18 décembre 2013 : de 14h à 16h.
Du 28/12 au 29/12/13 : de 14h à 16h.

 

Econocom Group : EDF confie à Bull et Osiatis le déploiement et l’exploitation du plus important Cloud privé de messagerie au niveau mondial en technologie Microsoft

Paris, le 2 décembre 2013 – EDF lance un projet de rénovation et d'unification de l'ensemble de ses solutions collaboratives et de messagerie pour les utilisateurs d'EDF SA et ERDF : cet ensemble constitue l'un des plus importants parcs informatiques sur le territoire français avec 160 000 postes de travail.
Le consortium Bull - Osiatis fournira un service global clé en main, basé sur les solutions modernes et intégrées de messagerie, partage de fichiers, vidéoconférence, messagerie instantanée (Exchange, SharePoint et Lync). Le consortium assurera :
  • l'ingénierie et la mise en place d'une infrastructure de Cloud privé
  • la continuité de l'exploitation de la solution actuelle
  • la migration vers les solutions Microsoft
  • l'exploitation sécurisée de ces solutions unifiées et la gestion à travers un catalogue de services et une facturation à l'usage.
Hautement sécurisées, les infrastructures redondantes et évolutives seront hébergées dans deux data centers du groupe EDF. Elles comprendront 68 serveurs bullion, 400 machines virtuelles ainsi que 1000 To de stockage.
Cette solution performante supportera ainsi 160 000 utilisateurs et sera supervisée et administrée à distance en site sûr à partir des centres de service de Bull et d'Osiatis. Cette infrastructure constitue à ce jour le plus important projet de Cloud privé intégrant les technologies Microsoft au niveau mondial.
Le consortium Bull-Osiatis accompagnera EDF dans son projet de modernisation et de conduite du changement, dans le cadre d'un contrat d'une durée minimum de 5 ans et dotera ainsi le groupe de solutions de communication unifiées répondant aux enjeux des métiers de demain.
«Grâce à ce projet majeur, Osiatis et Bull vont aider EDF à rénover en profondeur ses outils collaboratifs et de communication afin d'accompagner la transformation de ses métiers et permettre à ses collaborateurs de fluidifier leurs échanges, de mieux partager leurs connaissances et de transmettre savoirs et expertises, tout en optimisant les coûts de fonctionnement» a déclaré Bruno Grossi, co Président d'Osiatis.
«Bull confirme ainsi sa stratégie de développement de solutions IT en cloud computing pour aider ses clients à moderniser leurs systèmes d'information. Nous sommes très fiers d'accompagner EDF dans la réalisation de ce projet stratégique. » a déclaré Philippe Miltin, Vice-président exécutif Computing Solutions de Bull.

À propos d'Osiatis (dorénavant Econocom-Osiatis)

Osiatis, une des principales Entreprises de Services du Numérique françaises, est reconnu comme un acteur de référence dans le domaine des infrastructures (conseil en architecture, ingénierie d'outils et de transformation vers le Cloud, infogérance de production et des environnements de travail, maintenance critique des systèmes et réseaux). Et dans le monde des applications, comme un spécialiste des solutions connexes aux infrastructures (portails, collaboration, nomadisme, BI...).
Du fait du rapprochement des groupes Econocom et Osiatis, leurs activités Services, fortes conjointement de près de 7 000 collaborateurs présents dans 11 pays, sont dorénavant fédérées sous la marque Econocom-Osiatis