lundi 2 septembre 2013

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Free Mobile enrichit ses forfaits avec 100 destinations incluses

free mobile
Free Mobile annonce, ce matin, que ses forfaits mobiles incluent désormais les appels vers une centaine de destinations, dont la Chine.

Alors que les opérateurs mobiles historiques (Orange, SFR et Bouygues Telecom) communiquent comme jamais sur leurs nouveaux réseaux très haut débit mobile 4G, Free Mobile n'a toujours pas dégainé la moindre offre 4G. Un retard qui se remarque de plus en plus puisque certains MVNO, à l'instar de NRJ Mobile, commencent déjà à proposer des offres 4G.
Mais le quatrième opérateur ne reste pas inactif pour autant. En effet, Free enrichit ses forfaits mobiles en portant à 100 le nombre des destinations fixes incluses. Ils intègrent notamment les appels vers les fixes et mobiles en France métropolitaine ainsi que vers les mobiles des DOM, Etats-Unis, Canada, Alaska, Hawaï et désormais aussi de la Chine.
Parmi les nouvelles destinations fixes
  • Europe : Croatie, Islande, Liechtenstein, Norvège, Russie...
  • Amérique : Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Panama, Pérou, Venezuela...
  • Asie : Chine, Corée du Sud, Hong-Kong, Inde, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande...
  • Afrique / Proche-Orient : Afrique du Sud, Israël, Jordanie.
  • Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande...
Toutes ces nouvelles destinations sont incluses automatiquement dès aujourd'hui dans les forfaits mobiles Free (19,99€ /mois ou 15,99€ /mois pour les abonnés Freebox) et forfait 2€ (ou 0€ /mois pour les abonnés Freebox ; dans la limite des 2 heures d'appels par mois pour le forfait 2€) des abonnés actuels comme des nouveaux abonnés.

Free Mobile : 100 destinations incluses


Le réseau ADSL de Free semble affecté par un grave dysfonctionnement.

De nombreux freenautes de toute la France témoignent de pertes de connexion depuis le milieu du mois d'août, sans explication ni amélioration jusqu'à présent.

De nombreux abonnés à Free témoignent depuis la mi août du même problème avec leur connexion ADSL : toutes les quelques minutes, leur connexion à Internet coupe quelques secondes puis se rétablit automatiquement.


Freebox Server


Des freeze problématiques pour le jeu ou la VoIP

Des microcoupures affectent directement quelques usages requérant une connexion continue, tels que le jeu vidéo multijoueur, la radio ou la télévision par Internet ou, plus courant, la voix sur IP (Skype par exemple). Elles peuvent également faire échouer des échanges de fichiers.

De telles coupures en revanche n'inquiètent pas les utilisateurs qui utilisent essentiellement leur connexion pour naviguer sur Internet : il n'est pas rare qu'une page mette quelques secondes à se charger, le plus souvent à cause d'une surcharge temporaire sans gravité. Mais de nombreux abonnés sont peut-être concernés sans s'en rendre compte.

Pour le vérifier il suffit de lancer l'Invite de commandes (Windows) ou le Terminal (OS X) puis de saisir ping -t clubic.com (Windows) ou ping clubic.com et de valider. Si des paquets sont perdus de manière régulière, vous êtes probablement concerné.


Ping Clubic


Un effet secondaire du déploiement du VDSL2 ?

Ces microcoupures interviennent depuis deux semaines, si l'on en croit les témoignages, mais Free n'a toujours pas communiqué officiellement sur le sujet.

Pourtant il ne s'agit pas de quelques cas isolés. Des dizaines de sujets convergents ont été ouverts sur des forums spécialisés comme celui de l'Aduf (Association des utilisateurs de Free), de Free-reseau ou d'Univers Freebox. Le service client se contente d'ouvrir des dossiers.

Faute d'explication, certains freenautes ont poussé le diagnostic : lorsqu'ils constatent des pertes de paquets vers Internet, la connexion avec leur NRA est maintenue. Tout porte donc à croire que les box et la boucle locale (les lignes téléphoniques) sont hors de cause et que le problème se trouve plus loin, sur l'infrastructure du FAI. Les problèmes semblent se concentrer autour de Lyon, de Lille et de Bordeaux, mais on en recense dans toute la France.

La seule hypothèse qu'on puisse formuler à ce jour c'est que le dysfonctionnement soit lié au déploiement de nouveaux équipements pour le VDSL2. Selon le site Free-reseau relayé par Univers Freebox, de nombreux NRA ont effectivement été tour à tour injoignables quelques dizaines de minutes, ce qui présage d'interventions volontaires, quelques jours avant que les premiers témoignages ne fleurissent.

Seul Free peut donc en dire plus. Nous l'avons contacté ce matin, nous attendons encore un retour.

Dix-huit mois seulement après son lancement, Free Mobile a encore gagné 1,5 million de clients en six mois, atteignant 10,3 % de part de marché.

Après avoir gagné haut la main le sprint du lancement, Free Mobile s'impose désormais dans le marathon et montre qu'il est bien là pour durer. Loin de s'essouffler après son arrivée tonitruante, l'opérateur poursuit son ascension et s'affirme comme un modèle unique de croissance en Europe.
Sur les six premiers mois de l'année, Free a encore gagné plus de 1,5 million de clients dans le mobile pour atteindre un total de 6,8 millions d'abonnés soit 10,3 % de part de marché, dix-huit mois seulement après son lancement. Cela, tout en enregistrant aussi un excellent semestre sur ses activités fixes: avec 154.000 nouveaux clients gagnés sur le semestre, il affiche désormais un parc de 5,5 millions d'abonnés Internet haut débit. Et les perspectives de croissance restent fortes puisque le groupe vise 25 % de part de marché mobile à terme.
Alors que les Cassandre affirmaient qu'il ne gagnerait jamais d'argent avec ses forfaits à 2 euros (pour deux heures d'appels et SMS illimités), l'opérateur se paie même le luxe d'améliorer sa rentabilité: l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) du groupe est en hausse de 40 % à 586 millions d'euros et le résultat net groupe bondit de 78 % à 141,8 millions d'euros. À peine lancée, l'activité mobile est déjà rentable. Les analystes ont été surpris par la rentabilité de Free Mobile nettement supérieure aux attentes: le mobile a contribué à hauteur de 54 millions d'euros à l'Ebitda du groupe (contre une perte de 44 millions d'euros il y a un an), alors que le consensus visait 13,4 millions d'euros. C'est que Free Mobile utilise depuis le début de l'année des fréquences 900 Mhz plus efficaces et étend peu à peu son réseau propre, ce qui le rend moins dépendant d'Orange. Il a indiqué couvrir désormais «plus de 50 % de la population française» avec son réseau mobile. «Nous avons validé la pertinence de notre modèle, avec pour la première fois une contribution positive du mobile», a souligné Thomas Reynaud, directeur financier d'Iliad.
Les investissements sur le semestre sont en léger repli à 450 millions, contre 476 millions d'euros l'an dernier. «Il y a eu un peu moins d'investissement sur l'ADSL, un peu plus sur le mobile. Mais on est clairement en phase d'investissement, le montant sera plus important au deuxième semestre» a indiqué Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad. Et Free ne se sent nullement «concerné» par l'annonce, cet été, d'un accord de mutualisation entre SFR et Bouygues Telecom, qui devrait leur permettre de réduire leurs coûts. «Nous veillerons à ce que ces accords de mutualisation ne soient pas verrouillés et qu'ils n'excluent aucun opérateur», a souligné Maxime Lombardini, alors que l'Autorité de la concurrence et l'Arcep doivent encore donner leur feu vert.

Free Mobile ne s'inquiète pas non plus de la multiplication des annonces sur la «4G», où Orange, SFR et Bouygues Telecom essaient de le prendre de vitesse. «40 % des Français sont encore en 2G, 10 ans après le lancement de la 3G! Donc la 4G s'imposera, et nous nous y préparons, mais cela mettra du temps. En tout cas, le combat de Noël ne sera pas le combat sur la 4G», a déclaré Maxime Lombardini, sans dévoiler sa botte secrète. En avril dernier, Xavier Niel, le patron de Free, avait indiqué qu'il préparait une «surprise». «Pour l'instant, on va laisser les camarades faire leurs annonces», avait-il déclaré sur Europe 1, en promettant «quelque chose de nouveau». Pour l'heure, le groupe a déclaré plus de 1000 sites qui pourraient émettre prochainement en 4G, dans la bande de fréquences 2600 Mhz. Pour la 4G, Free s'est aussi dit intéressé par le rachat de fréquences 1800 Mhz qui vont être libérées par Bouygues Telecom et espère récupérer un lot de fréquence sur la bande 700 MHz dont les enchères seraient prévues pour fin 2014.
Le groupe, qui prévoit de se lancer dans les téléphones subventionnés d'ici à la fin de l'année afin d'élargir son marché adressable, n'a plus donné de précisions. Il s'est refusé à tirer des conclusions de l'opération test réalisée en juin sur le site venteprivée, où il avait commercialisé durant deux jours un forfait 6 Go avec mobile inclus pour 39,99 euros par mois.
Certains pensaient que Free avait mangé son pain blanc. Ces bons résultats semestriels, avec une rentabilité améliorée, montrent que ce n'est pas le cas. À la Bourse de Paris, le cours d'Iliad maison mère de Free gagnait en début d'après-midi 2,78 % à 186,55 euros, dans un marché en hausse de près de 2%.

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