samedi 28 septembre 2013

NEWS LYON

Lyon : lancement d'un service d'autopartage tourné
vers les smart grids


Alimenter une flotte de véhicules électriques grâce à l'énergie de panneaux solaires situés sur des bâtiments à énergie positive : c'est le pari du projet "SunMoov'" lancé par le Grand Lyon. Initié le 15 octobre 2013, le service propose trente véhicules en autopartage dans le quartier de la Confluence à Lyon. Les entreprises pourront les utiliser pour leurs trajets professionnels dans la journée et les particuliers profiteront du service en soirée et le week-end.
Dans un premier temps délivrée en partie par la Compagnie Nationale du Rhône (annoncée comme 100% énergie renouvelable) et les panneaux photovoltaïques du quartier de la Confluence, l'énergie devrait être totalement solaire à partir du dernier trimestre 2014.
 
Un système de gestion de l'énergie en temps réel devrait alors permettre de piloter et d'optimiser le cycle de recharge des véhicules (charge rapide en 30 minutes ou normale) en fonction des besoins des clients (réservations) en tenant en compte des sources de production d'énergie disponibles et de la charge du réseau électrique.
 
Il distribuera ainsi les flux pour que l'énergie utilisée pour recharger les batteries des voitures soit toujours compensée par celle produite par les panneaux photovoltaïques.
 
Ce projet de Smart grids vient s'ajouter à celui de Greenlys, expérimentation menée de façon conjointe à Grenoble et à Lyon.


Un téléphérique vers le parc de Miribel-Jonage en 2016 ?

EXCLUSIF - Un transport par câble relierait l'entrée nord du parc au centre-ville de Décines et du tramway T3, rendant le lac accessible en transports en commun. Une étude de faisabilité a été remise au président du Sytral en février dernier, et celui-ci y serait favorable. Le projet pourrait être vite lancé après les municipales. Détails.

La métropole aura peut-être bientôt son premier téléphérique. Pas la ligne proposée par Eric Lafond et le club de l'Ours qui relierait Fourvière à la Croix-Rousse. Pas celle des écologistes et des associatifs dans le sud-ouest lyonnais. Ce projet-là est porté par le maire PS de Décines, Jérôme Sturla, pour relier sa commune au parc de Miribel-Jonage. Intéressé, le Sytral a commandé une étude de faisabilité, remise en février dernier. Ayant reçu un accueil favorable, le projet pourrait être adopté lors du prochain mandat.

 
Longue de 4,7 km et desservant quatre stations, l'infrastructure permettrait de rallier les deux terminus en une dizaine de minutes. Les cabines comprendraient 12 personnes maximum, avec un départ toutes les trente secondes en flux maximum. Ainsi, les jours de grande affluence, la ligne pourrait transporter jusqu'à 2000 personnes par heure et par sens. Coût attendu : 50 millions d'euros. Une paille, comparée au milliard d'euros d'investissements du Sytral prévu sur un mandat.


Embouteillages au nord-Est de l'agglomération

A ce jour, le parc de Miribel est desservi par une navette saisonnière (bus n°83), au départ de Carré de Soie. De ce fait, son accès est surtout automobile : lors des dimanches ensoleillés, le lac reçoit la visite de 50 000 personnes et de 17 000 voitures, souillant un site naturel. L’infrastructure proposée s'adresse aussi aux automobilistes venus des Dombes et de la Côtière de l'Ain qui se dirigent tous les jours vers l'Est lyonnais. Un parking relais de 2000 places serait aménagé à l'entrée nord du parc (visuel ci-dessus), proche de l'intersection A42/A46. Et l'autre terminus, à côté du lycée Charlie Chaplin à Décines, offre une correspondance avec le tramway T3 (visuel ci-dessous). C'est pour ces raisons que cette mini-rocade aérienne intéresse le Sytral, qui souhaite réduire les embouteillages aux heures de pointe, aux abords de la rocade Est.




Toshiba ouvre à Lyon un centre d'hébergement informatique :

Toshiba ouvre près de Lyon son premier centre d'hébergement et de stockage des données informatiques (datacenter) en Europe. Ce site, situé à Limonest, a nécessité un investissement d'un peu plus d'1 million d'euros.

La fabricant japonais a choisi de s'implanter en France pour répondre à une demande récurrente et pressante de sa clientèle française, notamment issue du secteur public, qui s'inquiète des conséquences du Patriot Act qui donne à l'Etat américain un droit de regardsur les données informatiques personnelles locales, hébergées hors de France.

Toshiba hébergera en premier lieu des données dans le domaine de l'éducation. « Nous fournissons aux régions et aux conseils généraux des solutions de portails d'éducation avec de l'enseignement en ligne et des solutions de maintien à domicile de personnes dépendantes » a détaillé Philippe Delahaye, PDG de Toshiba France.

L'industriel a également été choisi par le Grand Lyon pour prendre part importante au projet "Lyon Smart Community". Celui-ci vise à doter le nouveau quartier situé au confluent de la Saône et du Rhône, d'un réseau électrique "intelligent", piloté par informatique. Toshiba est chargé du développement du système de pilotage de la gestion énergétique globale au niveau du quartier.

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